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Les tribulations d’une cuisinière anglaise – Margaret Powell

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Résumé : Dans l’Angleterre du début des années 1920, la jeune Margaret rêve d’être institutrice, mais elle est issue d’un milieu modeste et doit « entrer en condition ». De fille de cuisine elle devient rapidement cuisinière, un titre envié parmi les gens de maison. Confinée au sous-sol de l’aube à la nuit, elle n’en est pas moins au service de « ceux qu’on appelle « Eux » », des patrons qui ne supporteraient pas de se voir remettre une lettre par un domestique autrement que sur un plateau d’argent.

Elle saura leur tenir tête et rendra souvent son tablier pour améliorer ses conditions de travail, jusqu’à ce qu’elle trouve enfin, sinon le prince charmant, du moins le mari qui l’emmènera loin des cuisines des maîtres.

Mon avis :

Ce livre me faisait envie depuis un moment car Julian Fellowes s’en est inspiré pour créer ma série chouchou Downton Abbey (ceux qui me connaissent savent à quel point j’aime cette série !). Même si ici on est loin de l’univers de Downton j’ai adoré ma lecture ! Déjà je pense que la période y est pour beaucoup : début des années 1900 pour la majorité du récit. Margaret Powell décrit sa vie depuis son enfance jusqu’à son mariage (je ne spoile pas s’est écrit dans le résumé !) en s’attardant surtout sur sa vie lorsqu’elle était domestique. Dans ce roman il n’y a rien à jeter. J’ai beaucoup aimé les passages sur son enfance où l’on ne peux qu’être touchée par cette vie si difficile, alors qu’aujourd’hui on ne se plaint pour rien eux ils n’avaient rien mais se plaignaient beaucoup moins .. Une belle leçon ! Les passages que j’ai préférés c’est lorsqu’elle est domestique car on voit la différence entre les patrons et la difficulté d’être domestique avec les conditions de travail qui sont toutes drastiques et le peu de liberté que l’on peut avoir.

Ici, il s’agit d’une histoire vraie et d’un récit à la première personne. On suit la vie de Margaret Powell qui est une personne vraiment attachante et surtout pleine d’humour ! J’admire son courage car être domestique à cette époque n’est pas de tout repos. Elle décrit ses patrons (qui sont surnommés « Eux ») de manière très crue et n’hésite pas à dire ce qu’elle pense. Même si parfois certains patrons sont stricts, austères, il y en a qui au contraire aiment leurs domestiques et les considèrent comme des personnes ! Ceux-là vont même jusqu’à les considérer comme des personnes digne d’intérêt, alors que d’autres n’hésitent pas à les dénigrer en leur montrant bien la différence de rangs entre leurs classes sociales.

Concernant l’écriture j’ai beaucoup aimé la manière dont Margaret Powell décrit sa vie. J’ai par contre regretté qu’elle ne s’attarde pas plus sur sa vie de domestique. J’aurai aimé que le récit soit plus long car j’ai trouvé qu’à la fin tout s’accélérait et les anecdotes se faisaient beaucoup plus rares. Mais c’est là le seul point négatif du roman !

En quelques mots : Une lecture coup de cœur, j’aurai aimé que le récit soit encore plus long !

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